Lors du dernier CA de l’UDSF qui s’est tenu en Champagne les 5 et 6 juin dernier, nous étions la seule association, représentée par Gisèle Marguin, Stéphane Opiard et Sébastien Allier, venue avec un délégué à la jeunesse. Bravo pour l’esprit de l’ASAMP !
Une part belle à la commission Jeunesse
Sébastien Allier a donc été le porte-parole pour les jeunes sommeliers puisque Michel Hermet, président de l’UDSF, lui a proposé de prendre la parole devant l’Assemblée.
Pour rappel, Sébastien Allier, Bruno Dukan, Magali Gandino et Camille Gariglio cités par ordre alphabétique, sont les ambassadeurs de
Sébastien qui a fait part des difficultés inhérentes à la place des jeunes dans le monde professionnel, s’est réjoui des initiatives citées lors de la réunion, susceptibles de donner aux jeunes l’envie d’occuper une place active dans chaque région.
Gisèle et Fabrice Sommier ont ensuite donné fait une présentation du nouveau site UDSF (www.sommelier-france.org)
Visites et dégustations
Samedi, nous avons pu visiter l’abbaye d’Hautvillers et rencontrer Dom Pierre Pérignon ou plutôt sa stèle !
Ensuite, dégustation de Ratafia de Champagne avec les vignerons puis apéritifs avec différents prestigieux flacons : jéroboam, magnums, bouteilles. Voir les commentaires sur le site UDSF.
La soirée s’est poursuivie par un repas en présence des vignerons qui ont partagé leur philosophie et nous ont parlé de leurs vins.
Le lendemain, à l’issue du conseil, Benoit Gouez, chef de cave chez Moët, et Stanislas Roccofort, responsable communication également chez Moët nous ont présenté quelques bulles de Moët et Chandon.
Brut Impérial : constitué d’un assemblage de pinot noir, de meunier et de chardonnay dosé à
Millésime 2002 grand vintage : M Gouez le compare aux figures libres dans le patinage artistique. Vin de typicité, de caractère avec un équilibre riche. Les arômes de fruits mûrs, de noyau, s’associent à une bouche crémeuse avec une belle richesse et des bulles fines. Il est vieilli 7 ans en cave et dosé à 5-
Millésime 1992 grand vintage : C’est un millésime de crise qui suit trois beaux millésimes 1988-1989-1990 et subit l’influence du Bordelais qui n’était pas un beau millésime.
Un nez très expressif et complexe avec des notes torréfiées, caramélisées, de cappuccino, la bouche est sous la magie de l’esprit oxydatif et réducteur. La persistance est longue et les bulles sont très fines.
Enfin, toutes nos félicitations à Yves Chapier, président de l’Association Champagne-Ardennes, et à son équipe, pour l’organisation magnifique de ce CA.
Stéphane Opiard,
Secrétaire général de l’ASAMP
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