A l’initiative du Conseil général des Bouches-du-Rhône et de la Chambre d’agriculture, l’Hôtel du département à Marseille a accueilli la soirée de présentation du millésime 2010 des vins du département, soit 6 appellations en AOP et une 1 en IGP.
• I.G.P Vins de Pays des Bouches-du-Rhône.
• A.O.C Coteaux d’Aix en Provence.
• A.O.C Côtes de Provence.
• A.O.C Les Baux de Provence.
• A.O.C Côtes de Provence Sainte Victoire.
• A.O.C Palette.
• A .O.C Cassis.
L’occasion d’appréhender le nouveau millésime sur une large sélection, de façon anonyme et de se faire une idée sur les qualités intrinsèques de cette nouvelle année.
Un public nombreux et attentif, chaque année fidèle de l’évènement, s’est prêté à cet exercice de la découverte du millésime.
Sur l’invitation de Gisèle Marguin, notre Présidente, le parrain de cette manifestation était Manuel Peyrondet, Chef sommelier du célèbre Royal Monceau à Paris et Meilleur sommelier de France à Perpignan en 2008.
Agé de 31 ans, marié, originaire de Bourgogne cet ancien élève de Poligny (B.T.S) et de la mention complémentaire sommellerie de Dijon ancien élève de Catherine Doré, a dégusté l’ensemble des vins proposés sur les différents stands. De façon très professionnelle et avec une grande attention, il a pris le temps de s’attarder sur chaque appellation et d’échanger avec les vignerons présents.
Ensuite, devant une assemblée attentive il a livré ses conclusions, avec une grande simplicité et beaucoup de sincérité, ce qui nous a rappelé ses prestigieux prédécesseurs à cet exercice délicat, je cite : en 2009 Christian Péchoutre, Meilleur Ouvrier de France, et en 2008 Serge Dubs, Meilleur Sommelier du Monde.
Alors, quel regard a-t-il porté sur les vins de Provence et ce nouveau millésime ?
Tout d’abord rassurant, un bel équilibre dans l’ensemble et une belle fraîcheur, due à la pluviométrie du millésime.
Un millésime qualitatif, avec un grand soin apporté à l’élaboration des vins.
Puis, Manuel a insisté sur deux points particuliers :
– Attention de ne pas faire des vins trop technologiques qui plairont, certes pour un temps, à la clientèle mais qui ne permettront plus de se distinguer de la concurrence étrangère, et même si le rosé est le produit phare de notre région, les vins rouges méritent encore une place importante dans notre production et ne doivent pas être oubliés.
Manuel Peyrondet a aussi souligné le fait que les vins de Provence avaient leur place sur les grandes tables et notamment les tables parisiennes, loin du cliché des vins rosés faciles, l’élégance de nos vins est de plus en plus reconnue.
En conclusion, nous pouvons dire, comme l’a rappelé Gisèle Marguin, présidente de l’ASAMP que cet événement était encore un succès : « Un moment d’échange important et indispensable entre les différents acteurs du monde du vin : œnologue, viticulteurs, sommeliers et élèves en sommellerie ».
Et que dire d’autre maintenant pour conclure ? Que vivement l’année prochaine !
Philippe Monin, ASAMP
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