Adélie Peyric,19 ans, étudiante en 2e année de BTS A emporte le 9e Trophée du meilleur espoir en sommellerie organisé par les élèves de mention complémentaire du lycée hôtelier de Marseille. Deux autres jeunes filles sont sur le podium.
Le vin deviendrait-il une valeur féminine ?
Sur la trentaine de candidats au Trophée, quatre sont arrivés en tête d’épreuves écrites plutôt musclées et se sont affrontés le 28 mars lors de la finale. Parmi elles, trois jeunes femmes : Adélie Peyric (1re), Cécile Moget (3e) et Amandine Lempereur (4e). Seul Loïc Pétri a réussi à se classer en 2e position.
Le vin pourrait pourtant sembler ne pas faire partie des priorités de la jeune gagnante, qui entend poursuivre ses études en licence et master et se destine au management des grandes unités hôtelières, Faux, répond-elle : le vin “fait intimement partie du repas gastronomique des Français, classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Les professionnels – y compris les gestionnaires – doivent connaître cet élément de notre patrimoine.” Elle ajoute : “le vin est un produit qui se féminise avec la montée en puissance des blancs et des rosés.”
Un discours que ne renie pas Stéphane Mesnier, chef sommelier au Petit Nice : “Le vin constitue un investissement très important dans un restaurant ou une structure d’hébergement. Il est donc un élément d’intense négociation entre les financiers, qui ont une vue à court terme, et les sommeliers, qui ont un horizon de sept ou dix ans. D’où la nécessité pour les sommeliers de savoir acheter à un prix convenable et de savoir vendre.” Et d’insister : “dans un restaurant, le vin fait le bénéfice. D’où la nécessité de former les jeunes et aussi les patrons et responsables qui pourront dialoguer en connaissance de cause avec les sommeliers.”
[Source : lhotellerie-restauration.fr]
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