Géraldine CLEMENT, sommelière-conseil de l’association de Languedoc-Roussillon, a
animé notre masterclass « bières » pour les membres de l’ASAMP.
Rappelons que « la bière est classée parmi les boissons alcoolisées du groupe 2 :
boissons fermentées non distillées.
En France, la dénomination « bière » est réservée à la boisson obtenue par fermentation
alcoolique d’un moût préparé à partir du malt de céréales, de houblon, d’eau potable
et de levure.
Le malt de céréales (orge) représente au moins 50 % du poids des matières amylacées
ou sucrées mises en œuvre.
Des herbes aromatiques ou des épices naturelles peuvent être ajoutées à la bière si
l’adjonction de ces ingrédients ne confère pas au produit final de manière perceptible les
caractéristiques aromatiques typiques de ces ingrédients. Les ingrédients ajoutés sont
mentionnés dans l’étiquetage du produit.
Une bière est uniquement composée de d’ingrédients d’origine végétale à une seule
exception possible : le miel qui est la seule substance d’origine animale qui est autorisée
pour faire une bière. »
Source : https://www.brasseurs-de-france.com/tout-savoir-sur-la-biere/quest-ce-quune-
biere/
Après cette définition très officielle il faut surtout savoir, d’après Géraldine, que lorsque
l’on souhaite faire de la bière, on peut quasiment tout faire ! Nous n’avons pas à ce jour
de législation très stricte et les brasseurs peuvent noter ou pas les ingrédients (surtout
les arômes) qui interviennent dans leurs bières.
Mieux que les vignerons qui peuvent assembler différents cépages dans des quantités
variables sur différents terroirs et avec différents millésimes, le brasseur se doit de faire
une boisson contenant à minima de l’eau, du malt, du houblon et des levures.
Une fois ces ingrédients faisant partie intégrante de leur recette, le brasseur choisi :
– son eau (potable) : il peut utiliser de l’eau de source, ou de l’eau de la ville, dans
laquelle il peut rajouter le ou les minéraux de son choix en fonction de
l’orientation qu’il souhaite donner à sa bière,
– son ou ses malts : la ou les céréales auront des chauffes différentes suivant le
goût souhaité,
– son ou ses houblons (environ 150 variétés dans le monde) qui interviendra en
début ou en fin de process en fonction du goût voulu. Le houblon peut être
torréfié à différents degrés,
– sa ou ses levures… en fonction du style voulu pour sa bière
– ensuite le brasseur peut rajouter tous les arômes voulu pour donner une
personnalité à sa bière. Il peut même rajouter du sucre, du miel (etc…) s’il le
souhaite (en fonction du degré d’alcool voulu).
Le brasseur n’est actuellement pas tenu de noter sa recette sur l’étiquette de sa bière.
Nous avons dégusté 13 bières différentes, nous avons donc pu aborder quelques
différents styles de bières : IPA, blanche, blonde, triple, bière trappiste, pils, stout, sour…
Et avons pu découvrir des brasseries de la région PACA : Ameno (Camaret-sur-Aigues,
Vaucluse), Lub’ (Luberon, Vaucluse), Benouz (Sarrians, Vaucluse), B.A.L. (Pertuis,
Vaucluse), Brasserie artisanale du Mont Ventoux (Carpentras, Vaucluse), La Comédienne
(Avignon, Vaucluse). Sans oublier les bières d’ailleurs, notamment La Trappe (Pays
Bas) !
Une très belle dégustation suivi d’un repas toujours haut en couleur au Grenache à Aix
en Provence !
Merci à Géraldine et Pierre, ainsi qu’à tous les participants
Virginie Faure
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